jeudi 4 mars 2010

...vie de merde. Amour de merde.. Temps de merde.. Découragement.

J'en peux plus..

J'en peux plus de ne voir mon chum qu'une journée par semaine;
Je reviens de mon dernier cours de la journée, saute dans la douche, sors mes livres en attendant que le tintement de la clochette de l'Intercom sonne. Alors, je prépare mon sac, Sam s'asseoit un peu.. La deuxième chose qu'il me dit tout de suite après un «Allo mon amour..» c'est «J'suis mort de fatigue..» -Quoi de plus pimpant que d'entendre ça en sachant ce qui s'envient.-

Une seule journée par semaine..une soirée, en l'occurence le mercredi soir. Une soirée tellement.. indescriptible. Un souper que nous préparons tous deux en nous racontant notre dernière semaine au travail, à la maison.. On sirotte un verre de rouge en étant exténué de notre journée. On soupe. Devant la télé.. se parle peu; se regarde beaucoup. On fait la vaiselle en silence. Par la suite, direction salon. Chacun est débordé de travail personnel, moi mes travaux, devoirs, études, recherches, lui sa compagnie.. chacun installé à son extrémité du sofa avec son ordi et ses piles de feuilles pendant que passe à la télé une émission un peu plate animée par Patrice L'Écuyer.. Quand on voit que l'on a besoin d'une pause, on se colle, on rie.. on se dit que l'on s'aime mille fois.. mais quelques minutes plus tard, plus rien. Le travail.

En fin de soirée, on range nos trucs.. Souvent, monsieur me demande un massage.. on part vers la chambre. Aussitôt la tête sur l'oreiller, je dors comme une buche. Le lendemain, c'est la presse. Le traffic. Le silence dans l'auto.. brisé par la radio à cette foutue émission à opinion pour laquelle les oreilles me frisent de voir que quelques-uns abusent de leur pouvoir et de leur droits de posséder un micro afin de faire des interventions sociales, mais qui préfèrent se convaincre qu'il n'y a que leur point de vue qui compte. Je les déteste. On traverse le pont.. un coup sur la rive nord, je deviens triste parce que je sais que ça prendre une semaine avant de me recoller contre lui. Et je sais que plus ça va aller, pire ce sera.

On arrive devant le Collège. J'ai les yeu pleins d'eau parce que je sais que c'est fini. Notre soirée m'épuise, me déçoit un peu.. J'ai mal. Un pincement au coeur de devoir quitter l'auto.

Et je suis 6 jours à lui envoyer de e-mails dans lesquels je lui demande s'il veut prévoir des sorties de couple,s'il a des projets.. si ça lui tente de venir souper un samedi soir.. et en lui répétant qu'il me manque.

Ça m'exaspère.. je me plains, oui. Mais je suis amoureuse. Amoureuse dans un couple qui se voit à peine.. c'est un peu souffrant.

Donc, entre le travail, l'appart, les études, le couple, les activités sociales et sportives.. je tente de me retrouver. J'ai hâte que l'été arrive. Ça ne réglera pas le problème.. mais j'aurai peut-être autre chose que mes livres sur mon côté de sofa..

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