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mardi 12 octobre 2010

Poème en Duo..

*Mon premier amant et moi avions, un soir, conversé durant des heures en me s'écrivant qu'en rimettes.. En voilà un extrait..*

Abritée sous tes bras, dans l'obscurité claire
je réalise la chaleur qui me manquait si fort
Si jamais je n'avais survécu que pour te plaire
J'aurais défié tout, à la vie, à la mort..
Et comme j'embrasse tes lèvres gorgées
Je réalise la véritable erreur dans toute cette histoire
Je ne suis pas faite pour un bonheur sacré
Se vivant, joie comme peine, du matin jusqu'au soir
Devenant réel qu'à la lueur de ton regard
Ne rêvant qu'à cet instant, qu'à ce moment
Où l'envoûtement de tous ces sentiments
M'aveuglera , telle la lumière d'un phare


Bonheur, tristesse, joie, peine
Peu importe, ma vie était veine
Jusqu'à se que ce premier baiser
Me fera, avec toi, au cieux, planer


Sur les ailes d'un ange aux allures de démon
je m'en remets aux émotions qui m'habitent, qui me rongent
Vais-je un jour retrouver le goût sirupeux de tes lèvres
Ou sinon, celle de ta peau à laquelle s'imprime mes songes
Cet impression de vivre un rêve et un cauchemar réel
Un sentiment intense mélangeant attraction et envie
Et à la fois une douleur et un plaisir charnels
De chercher à me réfugier dans un si grand interdit

Serait-ce la dépendance
Serait-ce la négligence
La seule envie de me retrouver à tes côtés
Me ferait tout cesser, tout abandonner

La seule vision d'une autre nuit
Me redonne espoir d'une meilleure vie
Celle qui m'habitait autrefois
Lorsque nous brisions toutes les lois.


*Guillaume et Moi, 16 décembre 2009*

mardi 9 mars 2010

Ceilling Spotlights; Right! Follow Spot; Ok! Music; Ready.. Et voila un autre épitre de ma vie..

C'est en repensant à ma soirée de samedi dernier que j’ai décidé d’écrire un nouveau message; une soirée terriblement agréable avec une personne follement amusante, en face d'un latté absolument délicieux.. Ma compagne de travail, mon amie précieuse me faisait remarquer que depuis qu'elle avait joint les membres de mon blog (au compte de deux, m'incluant!) je ne révélais plus un secret... et je lui ai répondu que c’est entre autre la peur de me sentir jugée, ou celle de devoir montrer mon vrai côté «givré».. et de me faire rejeter ou je ne sais quoi..

Donc, voilà le continuum de ma vie..

Je suis sans cesse en train de tout analyser, interpréter, comparer, questionner..; les paroles, le ton de voix emprunté, les gestes faits et les fautes commises, les regards, les mots, l’attitude, l’écriture, la façon de marcher, l’ouverture d’esprit des gens de mon entourage, les opinions.. Autant chez les autres que chez moi. J’ai parfois l’impression que la vie est orchestrée et que nous ne sommes que des pantins.. J’ai tout de même été longtemps croyante des répliques de la Bible, me référant à ces écrits sacro-saints sans vraiment douter de leur validité. Je me foutais bien de ce que pensaient les gens.. car je croyais que nous pensions tous de la même façon.
Ça semble m’avoir servi dans la vie. Cette habitude m’a fait découvrir des pistes de solutions à des problèmes personnels, quotidiens.. de me questionner, me remettre en question.. me poser des questions sur le sens de la vie et chercher à y répondre par la seule voie de ma simple personne.

Je pense beaucoup ces temps-ci. J’arrive à la fin de mon CÉGEP et je ne sais pas trop où est-ce que je m’en vais. Ça fait trois ans que je raconte à qui me le demande que je fais le 2 ans de Cégep préalable à mon entrée à Laval, et que je poursuis vers un BAC en enseignement du français au secondaire pour me trouver un bel emploi auprès des jeunes et pour faire part de ma passion pour la langue. Bon. Ça rassure tout le monde et ça m’a rassuré pendant un certain temps, de voir que je m’étais établi un chemin tout de même assez digne d’être respecté par tous.. Mais la vie fait en sorte que aujourd’hui, le mercredi 10 mars 2010, je suis toujours assise à la petite chaise de bois blanche qui enjolive mon espace de travail depuis maintes années, à écrire mes mémoires en espérant trouver un quelconque réconfort dans l’extériorisation de mes émotions.. et comme je n’ai aucune structure préétablie quand je me mets à taper sur le blog, alors ça s’en va dans tous les sens..

Changement de sujet drastique; oui, j’ai vu Mr.G hier soir. Oufff.. une soirée comme j’en ai rarement vécue. Pourquoi faut-il que je me sente toujours à l’aise avec des gens de 20 ans mes aînés? Je n’ai aucune gêne, aucun complexe (ou presque.. ok, j’ai énormément de complexes, mais au point de vue corporel seulement..) et que j’aie des opinions pour m’exprimer et argumenter pendant 10 ans sur des sujets divers, alors que je me surprends parfois à n’avoir rien à dire aux membres de ma famille de mon âge quand s’installe un silence.. Peu importe. Donc oui, durant la journée, tout allait de travers.. et puis, le son associé à son nom dans ma liste de contacts MSN s’est fait entendre. Il me disait que je lui manquais. C’est si gentil. Il m’a demandé ce qu’il pouvait faire pour moi, alors à la blague, je lui ai dit; «Un massage, un gros câlin et m’écouter me plaindre que ma vie c’est de la merde ces temps-ci sans dire un seul mot..» Il m’a dit :«Je suis chez toi à 9h ce soir avec ma meilleure bouteille de blanc.»

Avec lui, je me sens accueilli dans des bras de chaleur humaine. J’en arrive à oublier ma petite vie.. Mes problèmes se dissipent.. j’en arrive même à oublier celui que j’aime. Je ne sais pas pourquoi au fait.. c’est si différent de ce à quoi je suis habituée. Quand je m’allonge contre lui, j’ai l’impression d’être couchée au milieu d’un écrin de douceur, de velours.. de paix.. de candeur.. je suis si bien. J’oublie tout.. j’en arrive à oublier que je suis encore une enfant qui recherche la sécurité d’une figure paternelle qu’elle n’a jamais eue. Dans ses yeux, je me sens la seule, l’unique. Ça fait si différent. Tout cela en me sentant respectée, en voyant que toute son attention est portée sur moi, ma petite personne si dénuée d’envergure parfois. C’est un confort que j’arrive à ressentir, même en sachant que mon cœur n’est pas à lui.. du moins, pas totalement.. Quand il est là, je me retrouve avec un homme accompli, un homme aux valeurs familiales exceptionnelles, avec une maturité certaine, mais un humour formidable, un respect visible.. un homme transpirant la passion, la patience, la sagesse..Avec lui, je n’ai pas l’impression de devoir me battre avec la technologie comme j’ai l’habitude de la faire quand je recherche de l’attention.. Lui, il ne passe pas son temps à ne penser qu’à un ordinateur.. à y passer tous ses soirs, toutes ses journées entières au travail, et tous ces jours de congé alors que je suis là, devant lui.. à espérer un regard, un sourire.. une preuve que je suis vivante et que je ne suis pas le fruit de ma propre imagination. Je n’ai pas à me soucier, à me demander s’il va falloir que je me «plugge» une souris au cœur si je veux qu’on trouve la cause de mon mauvais fonctionnement. Mais bon… C’est compliqué à expliquer.. c’est trop difficile de trouver les bons mots pour trouver un sens à cette belle sensation de plénitude lorsque je reçois la visite de cette entité presque surréelle toute droit sortie de mes rêves les plus fous.

Jeudi, on se revoit. Comme il a un événement corporatif avec la compagnie, il vient me rejoindre ensuite. Mais nous n’aurons pas beaucoup de temps, vu la gardienne d’un âge pas trop avancé qui jette l’œil sur ses enfants durant la soirée. Il a insisté pour me revoir avant que je ne jette le voile pour une semaine. C’est presque drôle puisque cette semaine, on se voit 2 fois en 5 jours, alors que l’on s’est vus 2 fois en 5 semaines avant hier… C’est donc sur de bien belles paroles qu’il m’a quitté hier soir.. ou en fait, ce matin.. Je n’ai pas reçu de massage, mais tout plein de câlins et comme il m’a laissé me plaindre tant que j’ai voulu, il a accompli sa tâche avec honneur..
Moment étonnant; lorsqu’il a ouvert la porte de l’appartement, il s’est arrêté un petit instant pour me regarder, me fixer droit dans les yeux.. s’est mis à baisser la tête pour m’observer au complet; j’étais d’attaque hier matin pour m’insérer aux pieds des talons hauts, et m’habiller en pantalons propre, chemise et veston –tenue que je n’avais pas changée par manque de temps- et j’ai eu droit à des compliments.. ensuite, le verre de vin, les petites attentions.. je l’ai surpris quand je me suis adressé à lui en lui disant : Tu sais, parfois, j’aime croire que tu es parfait, mais j’arrive à me dire que tu es peut-être le plus gros «player» du monde à ta façon d’agir avoir moi.» Il m’a répondu que s’il avait été seulement qu’un instant un peu «player», il ne serait pas devant moi à s’offrir corps et âme à la récupération de mon sourire et qu’à son âge, les jeux sont passés.. et qu’il n’avait aucune envie de perdre du temps à jouer un rôle. Je fonds..
Le temps a passé.. il m’a dit mille et une choses.. je ne sais pas comment vraiment arriver à bien vivre avec tout ça. Ce que je sais par contre, c’est que je suis bien. Aucun doute là-dessus.
..et il est parti. Je saute certains détails. Mais à imaginer juste un tout petit peu, on peut très très bien se douter de tout le reste.
Jeudi, 10h30 chez moi. On confirme demain. On prend une marche dehors, il m’invite pour un café. Il a besoin de me parler qu’il a dit. Ça ne peut attendre.
..et je fonds encore..